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  • Famille : 

BARON MIKE BRANDON WICKEDNESS DE SADE } 
Si cette famille n’avait pas le titre le plus prestigieux qui soit en l’Angleterre, la renommée qu’avait acquise les Barons de Sade au fil du temps était une réalité. Les Wickedness, comme la gent crasseuse les nommait, avaient leur pareil pour se démarquer et tirer leur épingle du jeu, malgré la petitesse de leur noblesse. Ainsi, le seul héritier de la famille, aux atouts physiques reconnus par les dames de la cour qui lui accordaient leurs faveurs, avait su se faire une place confortable et travaillait à la sécurité du royaume, auquel il avait voué allégeance en tant qu’avocat. 
Les devoirs se rappelèrent bien vite à son souvenir lorsqu’il dût assurer la pérennité de son nom, procréer et se lier à vie, à une femme de son rang qu’il ne respecta guère mais qui lui fit cinq enfants pour le temps que dura leur mariage.
 L’homme mourut à l’âge de 37 ans, assassiné avec le reste de sa famille, dans d’obscures circonstances. 

ADELAIDE ELWIN KATTUNGE WICKEDNESS }
Fille unique d’une famille de marchand finnois ayant fuit leur pays d’origine, Adélaïde Kattunge, dont le doux nom signifiait chaton dans sa langue d’origine, connaissait son destin. Se marier, faire des enfants à un homme qu’elle n’aimait pas et n’avait jamais rencontré, et être une parfaite maitresse de maison.
C’est ce qu’on lui avait enseigné dès son plus jeune âge, et jamais il ne lui serait venu à l’idée de faire honte à son père, à sa famille, à son nom. 
Aussi, lorsqu’elle fut promise, puis mariée à l’unique héritier des Wickedness, de sept ans son ainé, elle accomplit sa tache, sans se douter qu’elle en tomberait éperdument amoureuse dans les mois à venir.
Les tendres sentiments qu’elle nourrissait à son égard furent bien vite bafoués, lorsqu’elle apprit que son époux volage ne se contentait pas d’aller voir ailleurs, mais qu’il se permettait d’engrosser des catins au sang impur, discréditant sa position d’épouse. Elle accepta l’enfant, dont les cheveux bruns et les yeux noirs, se riait d’elle. Il lui semblait que cet enfant, qu’elle avait eu la gentillesse de recueillir, hurlait au monde entier qu’elle avait été cocufiée.
Adelaïde mis au monde une fille, Lavlah, avant de pouvoir enfin offrir un héritier légitime à son époux qui ne pourrait plus, à partir de ce jour, la toucher. Lawliet était son salut.
Jusqu’à ce qu’il disparaisse et qu’elle soit de nouveau utilisée par son époux, pour donner naissance à deux enfants, faux-jumeaux, nommés Lazare et Liliane. 
Elle mourut à l’âge de 30 ans.

LAWRENCE LASSHEN WICKEDNESS }

Batard issus de l’union de Mike Wickedness de Sade et de l’une de ses maitresses, il n’est un secret pour personne que ce fils n’a aucune légitimité et qu’il ne possèdera jamais le titre de baron. Les accidents de ce genre son monnaie courante à la cour et se fonde sans trop de soucis dans la masse d’intrigues qui y règne, sans faire de vague.
C’est sous cette dénomination qu’il fut toujours connu : « Le Batard de Sade ». Un titre peu honorifique, pour un gamin n’étant pas lié par le sang aux Sade. « Va étudier, plutôt que de t’encanailler avec la vermine ! » lui avait répondu son Père, lorsqu’il lui avait demandé une explication à ses moqueries.
Longtemps brimé, il trouvait du réconfort chez sa jeune sœur, souffrant elle aussi de rejet. 
Lorsque l’héritier légitime naquit, il ne vit qu’un rival à éliminer, qu’un être décharné lui volant le peu d’existence qu’il possédait. Un être qui avait un destin. Un nom. Alors que lui-même n’était et ne possédait rien.

Précoce, il devint le plus jeune chirurgien français  mais s’éteignit peu après l’acquisition de son diplôme, à l’âge de 20 ans. Du moins, le croit-on.

LAVLAH LYAH WICKEDNESS DE SADE }
Lavlah, synonyme indélicat de Lilith, la Démone. Celle qui charmait les hommes et dévorait bestialement les enfants. Dès qu’elle fut en âge de raisonner, elle rejoignit l’opinion de son ainé : leurs parents étaient des monstres de la pire espèce et ce n’est pas en leur offrant une éducation avec un précepteur, qu’ils leurs prouvaient une quelconque affection. Elle n’avait à son sens point de père, pour qui elle était invisible, et sa mère voyait en elle le démon dont elle avait hérité le prénom. « Comprendrons-nous un jour pourquoi Mère hait autant les femmes ? » telle était la question que répétait inlassablement Lavlah à son ainé, silencieux comme la mort. Très pieuse, elle priait. Elle priait pour le salut de son âme, la protection de son frère et d’elle-même, souhaitant plus que tout être à l’abri de ses fous de parents et des êtres atroces peuplant la nuit qui hantaient, dehors, les rues de Londres. Ceux que l’on avait appris en craindre et à mépriser : Les Vampires.
Elle désira pourtant ardemment leur offrir son cadet en offrande quand celui-ci vint au monde. 
« Le Messie », l’héritier, le seul et l’unique futur Baron Lawliet Wickedness de Sade, qui aux premiers jours de sa vie, était déjà des plus sage. 
Lavlah délaissa ses devoirs pour vivre une vie de vagabonde, comme n’importe quel Londonien jusqu’à ce qu’elle sombre dans la folie, l’opium, et les ténèbres de son identité. 
Elle assassinera sa famille avant d’être exécutée pour ses crimes.

LAWLIET A.E.W WICKEDNESS KATTUNGE DE SADE }

L’Héritier dans toute sa splendeur. 
Né pour devenir la copie conforme de son père dont il possédait déjà quelques traits, Lawliet était couvert de belles étoffes et de savoirs à tout va. Encore jeune, un professeur ayant enseigné au Trinity College lui dispensera des cours. L’enfant passera sa jeunesse enfermé dans une prison dorée faite d’études et de cris, ceux des deux hommes de la famille s’entredéchirant.
Lawliet, ayant une affection toute particulière envers son frère, tentait de le protéger de leur père, et se faisait punir pour cet acte emplit de faiblesses et de bons sentiments. Malgré cela il resta un petit ange pur, aux allures un peu supérieures, mais sage et curieux de tout. Un petit agneau.
A 10 ans, son père l’envoya étudier à Oxford sous la tutelle de son frère et ne se préoccupa plus d’eux.
Il en revient changé. Il décéda à l’âge de 11 ans, assassiné par sa sœur…